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La France des Sud et au-delà des mers, la Camargue, terre de liberté paradoxale entre ciel et eau - CheckPoint blog d'investigation & d'information - un verbatim de la sphère médiatique en mouvement [ou des délires de la presse.. à la puissance des idées..et des medias pour changer le monde]


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«L’ignorance n’est pas un argument». [Pannekoek, Lénine philosophe, 1938]

LE SAVOIR N’A DE VALEUR QUE S’IL EST PARTAGE PAR LE PLUS GRAND NOMBRE

’Rien n’est plus dangereux que lorsque l’ignrance et l’intolérance sont armées de pouvoir ‘’(VOLTAIRE)

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La bergerie de la Favouillane


C’est la dernière bergerie traditionnelle de Camargue. Elle date du début du XIXe siècle. C’est l’une des plus grandes de la région et de l’époque : 50 mètres de long, 12 mètres de large, 8 mètres de hauteur mais aussi une des dernières bergeries traditionnelles de Camargue. Elle a la forme d’une cabane de gardians avec sa toiture de roseaux, et s’arrondit au nord pour laisser le moins de prise au mistral. Les murs sont en béton recouverts de chaux. Elle est encore de nos jours occupée par un berger et son troupeau.


















[search] bergerie La Favouillane

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[tags] les bergeries gallo-romaines 

[camargue-insolite] l'ancienne bergerie du mas de peaudure 

[Camargue-insolite] vestiges allemands au mas de Peaudure 













































La bergerie de la Favouillane : le Versailles camarguais en péril…

Publié le par Interdisciplin'art


Chef-d’œuvre en péril… Qui se souvient encore de cette émission culte de la télévision française présente à l’écran dans les années 1960 et 1970 ? Si elle existait encore, la bergerie de la Favouillane y aurait sans aucun doute sa place.
Dans un petit coin de Camargue, au domaine du Radeau dans la commune de Port-Saint-Louis-du-Rhône (propriété du Grand Port maritime de Marseille), la bergerie de la Favouillane demeure le dernier vestige de l’architecture camarguaise à abside et couverture de roseau.
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Elle est de même « la dernière bergerie à couverture végétale du delta, qui témoigne, depuis l’époque romaine, d’une architecture liée à l’élevage ovin. Bien que sa valeur patrimoniale et la nécessité de la conserver soient régulièrement rappelées depuis le début des années 1970, et qu’elle ait été restaurée en 1981, elle sera très probablement et définitivement perdue si des travaux ne sont pas entrepris en 2018 », explique Patrick Fabre, directeur de la Maison de la transhumance, située au domaine du Merle, sur la commune de Salon-de-Provence.











Crédit Photo : Maison de la transhumance.

Mesurant 50 m de long sur 12 m de large et 8 m de haut, la charpente est « à deux rampants, inclinés à 45°, supportés par 9 fermes prenant appui, chacune, sur deux contreforts latéraux. Terminée au nord en abside pour résister au mistral, elle s’ancre, au sud sur un mur pignon triangulaire ».
Pouvant abriter entre 800 et 1 000 ovins, cette bergerie, restaurée une première fois sous l’œil vigilant de Jean-Claude Duclos, conservateur honoraire, administrateur de la Maison de la transhumance, est un précieux témoignage architectural de l’activité pastorale du delta rhodanien, et ce depuis des siècles. Des siècles ? Des millénaires plus exactement… Jugez plutôt.
Construite sur le même modèle que les bergeries antiques de Crau mises au jour par l’archéologue amateur Otello Badan dans les années 1990, « ces bergeries antiques de 50 à 60 m de long, couvertes de roseau et terminées en pointe au nord, présentent de nombreuses similitudes avec celle de la Favouillane. La continuité de ce type d’architecture, particulièrement bien adaptée au milieu et à l’activité pastorale, est alors démontrée. »
Afin de la sauver, le 25 janvier 2018, une réunion publique s’est déroulée au musée de l’Arles antique à Arles, réunissant autour d’une table ronde les différents protagonistes qui l’ont organisée : la Maison de la transhumance, le Museon Arlaten, le Parc naturel régional de Camargue, Les Amis du vieil Arles, l’Académie d’Arles et bien sûr le Grand Port maritime de Marseille.
Le but de cette restauration est non seulement de sauvegarder ce patrimoine architectural séculaire mais aussi de permettre la continuité d’une activité pastorale présente depuis la plus haute Antiquité.
Un appel aux dons a été lancé pour participer au financement de la rénovation de la bergerie de la Favouillane, ce « Versailles camarguais », ainsi que l’a appelé l’éminent historien Jean-Maurice Rouquette, ancien directeur de l’Académie d’Arles et conservateur honoraire du musée de l’Arles antique, spécialiste de la période romaine.
Parce que Versailles sera toujours Versailles… et pour que la bergerie de la Favouillane soit toujours la bergerie de la Favouillane.

Sandrine KRIKORIAN
Docteur en histoire de l’art et guide-conférencière,
spécialiste du pastoralisme et de la transhumance en Crau.
http://sandrinekrikorian.com/


Coordonnées de la Maison de la transhumance :
Patrick Fabre
Maison de la transhumance - Domaine du Merle
Route d’Arles
13300 Salon-de-Provence
www.transhumance.org
mail : mdt@transhumance.org






Contact : Maison de la transhumanceDomaine du Merle – Route d'Arles13300 Salon-de-Provence – FranceTél : (33) 04 90 17 06 68Mail : s.plateel@transhumance.orgSites internet : www.transhumance.org – www.larouto.euMAISONDE LATRANSHUMANCEDirecteur de la publication : Patrick FabreDirectrice de la rédaction : Sandrine PlateelOnt contribué à la rédaction de cette lettre d’information : Jean-Claude Duclos, Patrick FabreCrédits photos : Patrick Fabre, Lionel RouxAGENDA>> A NE PAS MANQUER !Table ronde au Musée de l'Arles antiqueJeudi 25 janvier 2018 à 17h30La bergerie de la Favouillane,2 000 ans de pastoralisme !A travers l'histoire de cette dernière bergerie du delta à abside et couverture de roseau, archéologues, historiens, ethnologues, artisans-couvreurs, éleveurs, pastoralistes... commentent une architecture spécifique au delta du Rhône et ses usages pastoraux, d'hier à aujourd'hui.Table ronde organisée par le Musée de l'Arles antique et la Maison de la transhumance, en collaboration avec le Grand Port Maritime de Marseille, le Museon arlaten, le Parc naturel régional de Camargue, Les Amis du vieil Arles et l'Académie d'Arles. www.arles-antique.cg13.fr



POURQUOI FAUT-IL SAUVER LA BERGERIE DE LA FAVOUILLANE ?Même s'il fut souvent question, ici, de cette bergerie, il sera nécessaire d'en reparler tant qu'elle ne sera pas restaurée. Pourquoi ? Parce que depuis la découverte des bergeries romaines de la Crau, elle est, dans la plaine deltaïque du Rhône, le dernier vestige d'une architecture deux fois millénaire. Parce que sa couverture de roseau, sa résistance au vent, grâce à son abside au nord, et sa structure adaptée aux sols instables relèvent d'un art de construire en adéquation totale avec le milieu. Enfin parce l'activité pastorale dont elle témoigne, celle de l'élevage ovin transhumant dans sa phase hivernale, continue de façonner notre culture et nos paysages et que la Favouillane et les herbages qui en dépendent, peuvent en devenir, au profit de tous, la démonstration vivante et pérenne. Telles sont les raisons pour lesquelles la Maison de la transhumance continuera de faire ce qui est en son pouvoir pour éviter qu'elle s'effondre et disparaisse dans l'environnement banalisé de la périphérie de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer. S'il est besoin de le rappeler, c'est parce que les promesses du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), n'ont pas été réellement tenues, que rien encore n'a été fait pour stopper la dégradation de la bergerie et que l'on nous demande à nouveau d'attendre l'automne prochain pour savoir si le financement de sa restauration pourra être obtenu. Le GPMM et le Parc naturel régional de Camargue y travaillent. Alors attendons, mais avec la plus grande vigilance



 Bergerie de la Favouillane, janvier 2019.Chantier de tonte et de tri de la laine, mas de La Tapie, Aureille, mars 2019.LA FAVOUILLANE : ÉPILOGUE ?Le Grand Port maritime de Marseille, propriétaire du domaine du Radeau et de la bergerie de la Favouillane, au sein des 2 500 ha du « Plan de gestion des espaces naturels » qu’il a mis en œuvre, vient d’annoncer d’imminents travaux de restauration. Il était temps ! La dégradation de la charpente dont plusieurs pièces ont cédé sous l’effet du pourrissement, fait encore craindre le pire si ces travaux ne sont pas entrepris au plus vite. L’importance de la bergerie de la Favouillane, dans l’histoire de l’architecture rurale comme dans celles de la Camargue et du pastoralisme transhumant, a déjà été suffisamment évoquée pour ne pas y revenir. Nous rappellerons cependant qu’elle est l’ultime et l’unique témoin d’un art de bâtir et de vivre, vieux de plusieurs millénaires et parfaitement adapté aux caractéristiques du milieu naturel du delta du Rhône. 300 000 euros de travaux sont annoncés, déjà financés pour près de la moitié par le Département des Bouches-du-Rhône et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sensibilisée de longue date à la nécessité de cette restauration, La Fondation du Patrimoine est prête à le compléter, dès qu’elle en aura la possibilité administrative. Mais avant de rendre compte de ce qu’il va en advenir, ce que nous ne manquerons pas de faire ici, pensons à l’avenir. Le meilleur moyen de conserver à long terme cette bergerie est sans nul doute de continuer à lui faire jouer le rôle qu’elle a depuis sa construction, en tant que lieu d’hivernage du troupeau transhumant. C’est ce qui avait été admis, en 1980, lorsqu’après sa première restauration, un accord avait été conclu avec l’éleveur, Constant Belliardo, dont les compétences professionnelles étaient reconnues du tous. Mais il décédait trois ans plus tard et il y a déjà longtemps que cette bergerie n’est plus utilisée dans le cadre de l’élevage pastoral transhumant auquel elle était pourtant destinée depuis sa construction. Il faut donc y retrouver la possibilité d’y accueillir un éleveur ovin transhumant, à la tête d’un troupeau de huit cents têtes environ, sur un herbage d’une centaine d’hectares et dans le cadre d’un cahier des charges précis quant à l’usage de la bergerie notamment. Telle est la position défendue actuellement par la Maison de la transhumance, avec le soutien du CERPAM et de la Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, auprès du Grand Port maritime de Marseille.
La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ? Par Julia2 septembre 2020 , La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ?, Made in Marseille C’est un monument du patrimoine du Sud de la France qui pourrait être sauvé. La bergerie la Favouillane, dernier témoin de l’architecture camarguaise avec sa toiture en roseau, fait partie des monuments du Loto du Patrimoine animé par Stéphane Bern, lancé ce lundi. C’est le seul monument concerné dans les Bouches-du-Rhône. La bergerie de la Favouillanne se cache sur les terres acquises par le Grand Port Maritime de Marseille près de Port-Saint-Louis-du-Rhône. L’association de la Maison de la Transhumance se bat depuis plusieurs années pour la reconnaissance et l’entretien de l’unique témoin d’un type de construction répandue au XIXe siècle en Camargue. , La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ?, Made in Marseille La bergerie de la Favouillane – Novembre 2006 (photo Maison de la transhumance) “Une grande cabane couverte de roseaux, avec des piliers et supports en pierre qui sert à renfermer les bêtes à laine, en très bon état, les montants en pierre de l’entrée venant d’être refaits à neuf depuis peu”, écrivaient les chevaliers de Malte en 1784 lorsqu’ils découvrent, perdue au milieu des herbes folles, une grande bergerie à la forme singulière. Des centaines d’années plus tard, elle se dresse encore, imposante, au sein du domaine du Radeau, près de l’actuel Port-Saint-Louis. Toujours debout donc, mais en mauvais état. Jean-Claude Duclos, vice-président et cofondateur de la Maison de la Transhumance nous confiait en 2018 à l’occasion d’un reportage sur place : « La bergerie est détentrice d’une histoire, d’un patrimoine local. Comment peut-on se permettre de la laisser tomber en ruines comme ça ? ». , La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ?, Made in Marseille La Bergerie de la Favouillane, dernier témoin encore debout d’une architecture historique. , La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ?, Made in Marseille L’intérieur de la Bergerie. Ses dimensions sont : 50m de longueur, 12m de largeur et 8m de hauteur. , La bergerie la Favouillane, dernier témoin du patrimoine camarguais, bientôt sauvée ?, Made in Marseille L’arrière de la Bergerie fait dos au Nord et au fort mistral, d’où sa forme singulière. Une architecture symbolique de la Camargue En effet, ce long bâtiment présente une architecture emblématique, avec ses 50 m de long, 12 m de large et 8 m de haut. Dotée d’une charpente à deux rampants, inclinés à 45°, supportés par 9 fermes prenant appui, chacune, sur deux contreforts latéraux, la bergerie est bâtie au nord en abside (extrémité construite en demi-cercle comme dans une église) pour résister au mistral, elle s’ancre, au sud sur un mur pignon triangulaire. Conçues pour abriter de 800 à 1 000 ovins et présentes autrefois sur la plupart des mas, ces bergeries, appelées aussi cabanes ou jasses, témoignent sur le temps long de l’importance économique de cet élevage dans le delta. La laine étant, des siècles durant, sa production principale, ces bergeries témoignent aussi de la volonté d’en améliorer la qualité en abritant les bêtes la nuit et pendant les intempéries. Cette sélection au Loto du Patrimoine devrait permettre de sauver la bergerie, via la Fondation du patrimoine qui profite des recettes tirées de la Française des jeux. L’animateur de télévision Stéphane Bern conduit depuis trois ans la mission patrimoine confiée par Emmanuel Macron. Selon lui, trois critères qui doivent se cumuler pour faire partie de la sélection : « L’état de péril, un plan de financement bien ficelé et un projet de revalorisation pour redonner une vocation culturelle au site rénové ». Depuis trois ans, la mission patrimoine s’est engagée dans la restauration de 509 sites, dont 180 sont d’ores et déjà sauvés : 43 sont achevés et les travaux sont en cours pour 137.

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Fantasme du webmaster [gbi] , né sous le signe du taureau

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AVERTISSEMENT DU WEBMANAGER : Ce blog, conçu et réalisé par G.F.Biagini [GBI], n'est pas un objet politique ou un concept philosophique. Il est destiné à être regardé et ne délivre aucun message [ comme un tableau de Pierre Soulages ]

Pierre Soulages - sérigraphie n°1 1973 -

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SÉRIGRAPHIE N°1, 1973 de Pierre Soulages • Musée Soulages Rodez

Covid-19

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Dernières informations sur la Covid 19 - C.Perronne : "Ça choque nos élites parisiennes qu'à Marseille on ait bien mieux fait !" #Covid19

Moustique camarguais

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[menace-theoriste] meta-analysons la chloroquine

la péride post déconfinement .. sur ce blog

[gouvernement/info-coronavirus#consignes]

[dashboard.covid19.data.gouv] vue d'ensemble sur l'état actuel location=FRANCE

(NDLR : Certains fondent leur vérité dans les dogmes, autrement dit dans l'orthodoxie. Ce qui permet entre autre, la manipulation des masses par la croyance et la confiance en l'infaillibilité des "élites".
D'autres, au contraire fondent leur vérité dans l'action, autrement dit dans l'orthopraxie. Ce qui permet d'avancer, d'innover, hors du cadre, de renverser les barrières. C'est plus risqué et moins confortable, peu rassurant. La peur du risque, et la peur latente d'être fautif, coupable, responsable.)

masque Covid-19 " [biàou] " "Quod licet Iovi, non licet bovi"

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Le Guépard...

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Bergerie de la Favouillane - Port Saint Louis du Rhône

Musée de la Camargue

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Sauver la Camargue [ et la sortir de l'état de crise endémique...]

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[clic] La géographie du Delta du Rhône avant notre ère

sous le signe du taureau

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La Camargue, terre d'enjeux

La Camargue, terre d'enjeux
La Camargue, terre d’enjeux, première étape d’une gestion intégrée des zones côtières [clic]

Un avenir menacé ?

Cop 21 : la Camargue, un territoire en sursis face à la montée des eaux

Cop 21 : la Camargue, un territoire en sursis face à la montée des eaux
Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen terme des impacts liés au réchauffement, à court terme son destin est entre les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif. La Camargue et en particulier la ville des Saintes-Maries-de-la-Mer sont très vulnérables à court ou moyen terme à la montée du niveau marin (« submersion marine »), mais les Camarguais ne s'en rendent pas compte.

Camargue bouvine

Camargue bouvine
ils sont où les gilets jaunes ? Citation « Il fut débattu puis décidé que la peur devrait être propagée et entretenue au niveau mondial afin que l’attention reste cristallisée sur le négatif tout en empêchant l’expression positive de l’authenticité. Tandis que les gens deviendraient de plus en plus craintifs et manipulables, leur capacité à penser librement et à exprimer leur authenticité décroîtrait. Le contrôle de l’esprit interdisant clairement toute expression de l’authenticité, l’évolution de l’esprit humain diminuerait ainsi en même temps que la liberté de penser, lors que celle-ci fait l’objet d’un continuel bombardement alliant terreur et négativité. »

[P] Φ - Sale temps pour la planète - la Camargue est menacée par la montée des eaux

Taureau de Camargue

Taureau de Camargue
L’article 1385 du code civil précise que «le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé».

la bouvine

Image du Blog labouvineparpatrick.centerblog.net
Source : labouvineparpatrick.centerblog.net sur centerblog.

A change is gonna come !

[P] Φ L'AVENIR DU FUTUR

Sur le Delta du Rhône, la nature et la vie se sont ordonnées par rapport à l'eau. L'homme a progressivement aménagé l'écosystème afin de tirer profit de ses richesses. Entre tributaires de l'eau douce et exploitants de l'eau salée, les conflits débouchent aujourd'hui sur une gestion hydrologique d'une complexité incroyable et d'une fragilité grandissante. Au-delà des difficultés et des risques liés à la gestion d'un tel système, ce film met en évidence l'artificialisation d'un écosystème dans son ensemble... Face à une nature qui se manifeste au travers des inondations du Rhône et de l'érosion marine, les aménagements humains font ici figure de solutions éphémères. Sur le littoral camarguais, la rencontre du fleuve et de la mer a donné naissance à un espace magique entre terres sèches et lagunes. Historiquement, il faut attendre le 19ème siècle pour la mise en place d'un endiguement définitif. Mais c'est la Révolution Industrielle et le capitalisme naissant qui vont durablement transformer l'écosystème, en tirant profit de ses deux principales richesses : le sol (pour l'agriculture) et le sel (exploité dans les lagunes aménagées en marais salants). De plus, les actions humaines développées sur l'ensemble du bassin versant depuis 150 ans ont rendu l'équilibre du système particulièrement précaire. C'est ce que nous rappelle la nature en 1993, 1994 et 2003, lorsque le fleuve reprend ses droits et inonde la Camargue.

[P] Φ L'AVENIR DU FUTUR pourquoi la Camargue doit accepter de disparaître sous la mer ?

Pourquoi la Camargue doit accepter de disparaître sous la mer

Laurent Petit fait de la psychanalyse urbaine, une science loufoque qu’il a inventée et est le seul à pratiquer. Il débarque dans un territoire pour en explorer l’inconscient enfoui. Démonstration avec la Camargue.

Laurent Petit dans un bar  Paris

Laurent Petit dans un bar à Paris - Audrey Cerdan/Rue89

Quand Laurent Petit repart vers un nouveau territoire à psychanalyser, une carte de la Belgique dans le dos comme un carquois et tirant une valise débordant de fringues, on le regarde émerveillé ou circonspect.

Volubile et passionnant, cet ancien ingénieur reconverti dans le théâtre de rue n’a pas eu besoin de mettre sa blouse de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) pour ressembler à un savant fou.

Pendant deux heures, on l’a écouté raconter la Camargue, son « auto-mythologisation », ses touristes « krypto-nazes », ses conflits enkystés et sa forme vaginale. Parfois, on l’interrompait. « Mais ça, c’est vrai ? » Oui, a-t-il invariablement répondu. L’ANPU, qu’il anime avec l’urbaniste Charles Altorffer, n’invente jamais rien. Ensuite, c’est une histoire d’interprétation. Poétique, absurde, visionnaire peut-être.

Après avoir établi son diagnostic à la demande d’une collectivité locale, il présente ses conclusions en public, lors d’un one-man show truffé de jeux de mots et de références libidineuses. La salle se marre, tout en redécouvrant son territoire. Voici les conclusions de Petit et Altorffer après leur psychanalyse de la Camargue en 2013, ainsi que la « solution » présentée aux habitants de la région.

Les experts de l'ANPU en plein boulot

Les experts de l’ANPU en plein boulot - Fonds ANPU

1La Camargue, un triangle très féminin


« C’est un projet de territoire rocambolesque et finalement très réussi », explique Laurent Petit. « Mais il est aujourd’hui rongé par les mythes et en butte à trop de pressions extérieures et intérieures », ajoute-t-il :

« Les trois points névro-stratégiques de la Camargue sont les villes d’Arles, sa mère historique, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, (qu’a adoptée le premier défenseur de la tradition camarguaise, le marquis de Baroncelli), et Salin de Giraud, fief de l’industrie salinière déclinante. Elles sont les trois sommets d’un triangle dont les côtés sont constitués d’eau : la mer Méditerranée, le petit et le grand Rhône. Cette forme triangulaire est chargée de signifiants psychanalytiques. Forme féminine pour certains, pyramidale pour d’autres, elle est en tout cas la configuration symboliquement la plus stable pour résister aux pressions. »

Carte de la Camargue

Carte de la Camargue - Fonds ANPU

  • Arles, c’est la mère absente
« Arles, c’est l’une des mères de la Camargue. Ville romaine assez prestigieuse, elle s’est retrouvée à la tête d’un territoire immense – c’est la commune la plus étendue de France – qu’elle était incapable de contrôler. En psychanalyse, on parle d’une mère absente (“l’Arlésienne”). Elle n’a pas hésité à vendre sa fille aux plus offrants, les grands propriétaires, après les guerres de religion. »
  • Les Saintes-Maries font l’autruche

« Sont-elles si saintes que ça ? Les Saintes-Maries-de-la-Mer font l’autruche, feignant d’ignorer la montée des eaux, pourtant inéluctable. Elles multiplient les digues et, parallèlement, elles se sont ouvertes au tourisme de masse. »

  • Salin-de-Giraud doit faire le deuil de son sel

« Voilà une ville nouvelle, constituée de toute pièce par l’industrie du sel au XIXe siècle. A Salin-de-Giraud, on trouve du sel destiné à saler les routes l’hiver, mais très peu de sel alimentaire. Le sel permet aux voitures de continuer à rouler et donc de réchauffer la planète, favorisant ainsi la montée

des eaux et donc la disparition de la ville. C’est une industrie qui s’écroule. Il faut en faire le deuil. »

  • L’étang de Vaccarès, un sexe humide

« Cette zone humide, tampon entre les grands propriétaires au nord et les industriels au sud, est le barycentre du triangle, que l’on nomme point G en mathématiques. La Camargue, c’est un triangle rempli d’eau. Inconsciemment, on pense tout de suite à la sexualité féminine. La zone invite à la pénétration, d’où de grands projets et une forte immigration. »

2Un « schéma névro-constructeur » pour tout comprendre


Le

Le « schéma névro-constructeur » de la Camargue - Fonds ANPU

Laurent Petit et ses équipes ont bien voulu nous livrer le document ci-dessus, essentiel pour comprendre les problèmes de la Camargue, et commenter les concepts-clés.

  • Une zone de chamailleries

« En psychanalyse urbaine, le schéma névro?constructeur est un moyen de résumer nos travaux en considérant le territoire comme une personne à part entière. Le “ça”, ce sont les pulsions. Le “moi”, la personnalité. Le “surmoi”, c’est le contrôle culturel.

Sur la Camargue, c’est extrêmement fort. C’est une zone de chamailleries sans précédent, car les pulsions continuent à s’affronter. Il y a des tensions

partout. C’est un drôle de territoire. Je l’adore. »

  • Les écolos contre les touristes

Photo souvenir prise à Beauduc

Photo souvenir prise à Beauduc - Fonds ANPU

« C’est le “surmoi” de la région : pour contrôler cette zone de tension, la Camargue fait appel aux “casques verts”, des organisations environnementales qui essayent de réconcilier l’homme avec la nature et vont créer une zone tampon, l’étang de Vaccarès, entre les grands industriels et les agriculteurs.

C’est intéressant “lacaniquement parlant” : Vaccarès, c’est “va”, et “caresse”, pour calmer le jeu. Le contexte est assez libidineux...

Mais là aussi se crée une zone de tensions, entre les casques verts et les touristes, qui sont de plusieurs sortes : le tourisme vert, celui un peu punk venant des quartiers chauds, celui folklorique et convivial de la plage de Beauduc, et le tourisme des Salin-de-Giraud, bétonnant, insipide, Disneyland. »

  • L’eau douce contre l’eau salée

Une exploitation salinire

Une exploitation salinière - Fonds ANPU

« Il y a une tension qui traverse le “moi” de la Camargue, entre les propriétaires agricoles et les industries salinières. Ils ont reproduit le schéma parental mer/père. Au nord, les grands propriétaires qui ont commencé à cultiver du blé et élever des moutons. Ils ont fait venir des travailleurs immigrés du Gard, d’Ardèche, d’Espagne, d’Italie ou de Grèce... Ça a créé le “melting spot” [sic] camarguais.

Ces agriculteurs ont besoin d’eau douce. Au sud, certains veulent faire du blé avec du sel : les industries salinières se mettent en place et ont besoin d’eau salée. On retrouve le conflit eau douce/eau salée : résurgence du conflit parental. »

  • Une nature hostile et douloureuse

Arles au temps des Romains

Arles au temps des Romains - Fonds ANPU

« La nature profonde de la Camargue, son “ça”, c’est une histoire d’eau salée. Elle est née de la rencontre entre la mer Méditerranée et le Rhône, qui a ramené des alluvions et formé un delta. La mer a essayé de remonter, de passer par en?dessous : c’est le conflit père-mer.

On a endigué le Rhône, ce qui a été douloureux pour la Camargue, qui s’est retrouvée trop salée. On a alors pompé l’eau du Rhône et remettre de l’eau douce dans la Camargue. A cette histoire d’eau salée s’ajoute une nature hostile : marais, moustiques, mistral, soleil de plomb... C’est pas la joie. C’est un “ça” qui nécessitait forcément un “moi” puissant. »

  • Des mythes pour mieux vivre ensemble

Couverture de

Couverture de « Crin blanc »

« Ce qui fait l’originalité de la Camargue, c’est ce renforcement du moi par tout un processus d’auto?mythologisation. Elle a créé sa propre mythologie avec les Saintes-Maries-de-la-Mer, le “gardian” (le cow-boy local), l’Arlésienne, le symbole de la femme au costume tout fait. L’image d’une nature sauvage est renforcée par le film Crin Blanc, dans les années 70.

Mais tout ça, c’est une construction humaine. Et ça continue à fonctionner puisque la Camargue s’est renforcée. ça a donné un liant à des gens qui avaient du mal à s’entendre. Cette mythologisation a fasciné toute la France, voire le monde entier. C’est un projet de territoire rocambolesque mais finalement très réussi. »

  • Les moustiques, gardiens du temple camarguais

« C’est une région piquée par les mystiques. Et les moustiques, aussi. Il fait le lien entre le “ça” et le “surmoi”, parce qu’il participe au contrôle de la nature et la protège en même temps. C’est le gardien du temple.

En Camargue, ils sont partout. L’intérêt, c’est qu’il est vraiment violent, donc ça protège du tourisme de masse. Il y a beaucoup de gens qui viennent youkaïdi-youkaïda passer des vacances en Camargue et ne reviennent jamais, parce qu’ils se sont fait attaquer par des escadrilles tous les soirs ! Il n’y a plus que des punks à la peau dure qui passent leurs vacances en Camargue. »

  • Des flamants menaçants

Paysage camarguais

Paysage camarguais - Fonds ANPU

« Les casques verts protègent les flamants roses, qui laminent les champs dès que le riz est semé mais que les cultivateurs n’ont pas le droit de tuer. Les propriétaires ont mis des canons, qui explosent toutes les minutes. Au mois de mai, en Camargue, vous vous croyez en pleine guerre du Vietnam.

Ensuite, ils ont mis des stroboscopes car les flamants revenaient. Donc ça fait BOUM ! BOUM ! TCHA TCHA TCHA ! Maintenant, toute la nuit, il y a des stroboscopes, des canons, et des mecs qui tirent au pistolet pour effrayer des flamands, qui viennent quand même.

Ils sont tassés dans des HLM pour flamants roses qu’on est obligé d’inonder régulièrement, sinon ils s’en vont : la réserve naturelle est devenue surnaturelle. »

3La solution : des îles artificielles


Projet d'inondation de la Camargue de d'les artificielles

Projet d’inondation de la Camargue de d’îles artificielles

Ce constat établi, Laurent Petit et Charles Altorffer ont des recommandations pour aider la région :

« La Camargue est soumise à trois pressions lourdes : pression touristique, pression industrielle, et pression environnementale sous forme d’une mère envahissante, la Méditerranée. Pour en finir avec cette situation terriblement angoissante, nous proposons une solution radicale, une tabula rasa : inventer un nouveau territoire en assumant la montée des eaux, inonder aujourd’hui ce qui le sera inexorablement. La Camargue doit cesser d’être dans cette attente anxiogène de ce qui va arriver. La mère Méditerranée doit prendre ses aises et retrouvera le père Rhône. Nous prenons exemple sur la capacité historique de la Camargue à toujours se renouveler. »
  • Arles devient enfin un port
« Dans ce scénario, Arles devient le port qu’elle a toujours rêvé d’être et affirme sa dimension capitale avec un phare, posé dans les arènes, baptisé “phare d’Arlessandrie”. Nous sauvons des eaux les Saintes-Maries-de-la-Mer, qui refusaient de voir l’eau monter, en les mettant dans un immense bocal, un terrarium. Dans les étangs aux portes d’Arles – l’eau sera peu profonde, environ 4 mètres –, les Camarguais se tournent vers l’avenir avec la culture des algues alimentaires, comme ils l’ont fait par le passé avec le riz et l’élevage. »
  • Des mini-Camargue dans l’eau

Projet d'le artificielle

Projet d’île artificielle - Fonds ANPU

« On peut imaginer des îles flottantes. C’est la ville méditerranéenne par excellence : elle est sur la mer. Chaque bulle sera un quartier. Dans la coque, des logements en forme d’arènes, en hommage à Arles.

Au-dessus, une surface agricole en triangle avec un étang au milieu : chaque île est une petite Camargue. La forme de la Camargue se rapproche fortement du symbole franc-maçonnique.

Quand on a vu ça, on a eu une illumination : elle est le troisième œil qui guide notre société vers l’avenir, avec des projets innovants. »

La Camargue est mise en danger par le réchauffement climatiqueen danger

La Camargue est mise en danger  par le réchauffement climatiqueen danger
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Morris - Undernews malware

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Mouna Lisa

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Camargue - cavalcades chevaux

Camargue - cavalcades chevaux
« Singulière fortune où le but se déplace, Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou. !" »
Beaudelaire

la raço di biou

la raço di biou
la raço di biou

Taureaux de Camargue

Taureaux de Camargue

Que faire en Camargue ?

Que faire en Camargue ?
[parc naturel régional]

Les bons plans pour s'évader en Camargue

carte interactive

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La Camargue; terre sauvage , de cohabitation réussie entre l'homme et la nature...

La Camargue en vidéo

CAMARGUE

Comprise entre le Petit Rhône à l’ouest, le golfe de Fos à l’est et la Méditerranée au sud, la Camargue est une terre horizontale soumise aux actions conjuguées du vent, de l’eau et du sel, valorisée depuis l’Antiquité. Elle forme une vaste mosaïque paysagère d’étangs, de marais, de salines, d’exploitations agricoles et d’activités touristiques ou industrielles, traversée par une plage de près de 40 km, vierge de toute construction, des Saintes-Maries-de-la Mer jusqu’à l’embouchure du Rhône. Cette litanie pourrait se prolonger encore sans jamais parvenir à en faire un portrait complet. La Camargue s’avère bien plus complexe que ses images de cartes postales, tant sont étroites les imbrications entre représentations et réalité, paysages naturels et exploités, eau douce et eau salée.
Cette complexité a motivé depuis longtemps la protection de ses richesses écologiques et paysagères, dès 1927 avec la mise en place de la Réserve zoologique et botanique de l’étang de Vaccarès, puis dans les années 1970 avec la création d’un parc naturel régional, ou plus tard en 2012 avec la constitution d’une réserve naturelle nationale pour protéger les marais du Vigueirat. La Camargue reste un espace fragile. Pour maintenir son identité, la préservation de ses espaces naturels et de son patrimoine bâti (mas, bergeries, anciennes manades, cabanes de gardians, phares), l’encadrement des usages de loisirs et l’aide au maintien des activités agricoles traditionnelles restent nécessaires. Avec ses nombreux partenaires (collectivités, associations, fondations, établissements publics), le Conservatoire du littoral s’y emploie sur les 23 000 hectares qu’il protège.

Flamants roses

Flamants roses
Flamants roses

Flamant rose en plein vol

Courses camarguaises

La Camargue - les flamants roses et les chevaux

Taurine camarguaise

Taurine camarguaise
la vénération du taureau, c'est plus qu'une passion

taureau Race combat BRAVE

taureau Race combat BRAVE
Race combat BRAVE

la Camargue, terre de marais, de taureaux et de chevaux

REGARDS D'ARTISTES

Jean Guindon, Paysage en Camargue, XXe siècle
Jean Guindon, Paysage en Camargue, XXe siècle
Musée Cantini, Marseille

« Une épave de poutre équarrie émerge de la boue sèche. Des rideaux de verne, d’osiers, d’aulnes et de buissons, multipliant leurs plis et des serpentements sans issue, serrent des flaques d’eau grise, des lacs d’eau bleue, des entonnoirs de vase noire, des plaques de boue sèche craquelée et racornie, de minuscules déserts d’un alfa d’ambre et empêchent les approfondissements de l’horizon…
Le fleuve est là ! Il est là ; on le voit à travers un grillage de roseaux et sa largeur est au-dessus des roseaux, dressée comme un mur, portant des îles et un terrible mélange de muscles d’argent. De l’autre côté des roseaux il est seul dans la magique et formidable trouée qu’il a déchirée à travers le ciel, la terre ; loin par-delà sa rive opposée, il a reculé de minuscules collines d’enfant. Ses bras nus sont couchés dans des verveines plus épaisses que la laine des moutons. Ses mains écrasent des écumes qui jaillissent en s’éclairant d’arcs de couleurs. »

Jean Giono, Provence, Gallimard, 1995

raço di biou (de Camargue)


Taureau de Camargue

le Vaccarès

le Vaccarès
le Vaccarès

Salins

Salins

[UVTF] Union des Villes Taurines Françaises

[UVTF] Union des Villes Taurines Françaises
Le taureau, notre culture - affiche UVTF

Bucranes

Les taureaux de combat [d'origine espagnole]